Pour la « nouvelle maison des jours meilleurs » nous proposons une réflexion sur l’épiderme, les textures, les transparences, pour faire entrer et émettre de la lumière, articuler les espaces et construire l’ambiance architecturale.

Ces lanternes habitées, rythmées par des ouvertures verticales, reprennent l’imaginaire des objets éclairés. De nuit, la lumière transperce l’obscurité. La forme du logement apparaît timidement. L’espace accueille, invite. Ses habitations lumineuses attirent la curiosité des passants et convivialisent l’espace. Les habitations deviennent un signal lumineux. L’habitation, éclairée signale qu’elle est habitée. Tout en gardant l’esthétique poétique de ces objets éclairés, les usagers gardent leur intimité par la translucidité de la matière. En journée, les espaces intérieurs sont lumineux.

Les modules sont aussi composés d’un patio d’entrée. Espace tampon entre les espaces communs et privés, le patio crée une respiration. Il devient l’espace qui sépare tout en étant aussi celui qui relie. Ouvert, il est un seuil qui invite à partager, à faire entrer, à ouvrir l’espace intérieur vers l’extérieur. Fermé, il devient plus d’intime.

Des jeux d’ouvertures et de fermetures, de coulissements, invitent à se rencontrer, à être connectés les uns aux autres. Les parois créent un mouvement continuel dans l’espace. Elles permettent une appropriation plus souple des lieux. Selon les heures, les envies, on s’isole ou on s’ouvre au reste de lanternes habitées.

Les modules se déclinent et accueillent de nouvelles fonctions. Un noyau prend vie au centre du village. Les espaces communs sont un cœur chaleureux, un élément structurant et fédérateur autour duquel se crée du lien social. Ils regroupent, rassemblent, réunissent. Ces espaces flexibles acceptent différents usages. Ils se déploient, se replient, s’ajustent, et créent un jeu de combinaisons.